dimanche 30 juin 2013
vendredi 28 juin 2013
mercredi 26 juin 2013
L’éclosion d’un Top Model
De plus en plus jeunes, des mannequins au visage atypique comme Daphné Groenveld, Lindsey Wixson ou encore Hanne Gaby Odiele arrivent à se hisser au sommet de la gloire et à se faire un nom dans le monde de la mode. Comment percé dans un monde si impitoyable? Quels en sont les prix à payer? Quels sont les critères requis? Rencontre avec Yumi Lambert,
belgo-japonaise et égérie Chanel à seulement 18ans.
La plupart du temps, les mannequins sont comme des fleurs des champs; elles rayonnent de leurs couleurs lumineuses, magnifiques pendant un petit temps puis à l’arrivée de la nuit, elles se fanent et on n’entend plus jamais parler d’elles. Mais les top models, les égéries des plus grandes marques, elles, ce sont des roses; un beau jour, elles éclosent telles des milliers de joyaux. Elles se fanent un jour certes, mais seulement pour mieux se conserver.
Ces derniers temps, on a pu constater l’éclosion de plusieurs très belles roses.
Pourquoi certaines plutôt que d’autres?
Jusqu’ici, une top model était forcément d’une beauté inégalable et dotée d’un corps de rêve. Ces derniers temps, c’est justement une tendance inverse que l’on a pu constater. En effet, à présent, ce qui séduit d’avantage les grands créateurs, c’est les visages atypiques, les traits particuliers avec une légère préférence pour les asiatiques. Cependant, physiquement, la maigreur est toujours à l’honneur. «Les créateurs demandent toujours des filles plus maigres, parfois
c’en est affolant.», nous explique Yumi.« Certaines agences sont même allées jusqu’à recruter des mannequins auprès d’hôpitaux psychiatriques d’où sortaient des jeunes filles anorexiques.»
Comment devenir mannequin?
La majorité des grands top models racontent le plus souvent qu’elles ont été repérées dans la rue ou dans un café par le plus grand des hasards. Mais ce n’est pas toujours le cas. En ce qui concerne Yumi et beaucoup d’autres mannequins, c’est suite à de multiples compliments qu’elles se sont présentées dans un agence. C’est grâce à ces dernières qu’elles reçoivent régulièrement du travail.
Etre égérie, mais à quel prix?
Plus une mannequin à les caractéristiques recherchés, plus elle est convoitée par les grandes enseignes. Pour exercer ce métier, il faut donc se déplacer partout dans le monde. Malheureusement, les filles sélectionnées sont parfois très jeunes, doivent encore aller à l’école et sont forcées d’arrêter leurs études pour se consacrer à leur métier. Ce n’est pas le cas de notre jeune égérie: «Depuis septembre j’ai arrêté d’aller à l’école et je suis des cours par correspondance». Cependant, cela entraîne tout de même une certaine solitude: «Je ne vois plus tellement mes amis (..) d’habitude, je voyage beaucoup pour mon travail.» Heureusement, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les mannequins se soutiennent et tentent de créer une bonne ambiance lors des défilés. «Etant donné qu’on est toutes loin de nos amis et de notre famille, ce serait stupide d’en plus chercher la compétition (...) Je ne devrais pas dire ça, mais il n’y a que les russes qui cherchent toujours la compétition. D’ailleurs personne n’aime les russes...(rire)» nous confie Yumi.
Les mannequins, des personnes comme les autres...
Malgré son succès, notre égérie reste modeste: «...je suis une adolescente normale.» En effet, comme toutes autres femmes, elle doit de temps en temps suivre des régimes, comme tout enfant, avant de devenir mannequin, elle rêvait d’un métier «normal» et comme n’importe qui, cela lui arrive de rater son bus avant un rendez-vous,... Egérie Chanel ou simple citoyen, finalement ne sommes-nous pas tous que de simples mortels?
Inscription à :
Articles (Atom)